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-- Téléchargez Un cousin de passage en PDF --


Je partageais un dernier café avec mon cousin, resté 4 jours à domicile, entre lampadaire, sol et évier.

 

 

 

Le stade clandestin où je trompais mon cousin en dix tours quotidiens salvateurs.

 

 

Le soir, il effleurait doucement chevelure et visage de l’hôte durant quelques vols en piqué et autres frôlements faisant bizarre. Ça vrombrissait en joue.

Je pris garde à ne point heurter sa susceptibilité durant ces jours communs.

Je le savais si ténu, si fragile. Moins roublard aussi que nous autres, prompts à tant de concessions.

Cela dura jusqu’à ce que je le raccompagne, gentiment mais fermement, à la fenêtre, hier.

Quoique que regrettant déjà en partie notre cohabitation (c’était déjà ça, même si que ça). Il serait mieux dehors, avec ses proches. Je le soupçonnais au passage de n’en avoir guère…

Il demeurerait donc confiné au dehors, comme moi au dedans. En effet-miroir.

Son idée me frôla dans un demi-sommeil.

Reviendras-tu, cousin,

Afin que quelque projet

Soit mené à bien ?

 

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