Parfois, je danse

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Mes pieds caressent le soleil
En creux inscrivent l’absence
Du crissement des brins d’herbes vives
Inlassablement,
Je recommence
Dans ce cadre imposé
Un petit carré de soleil
Désinences de mes silences
Soupirant, mes lèvres expirent
Un morceau de ciel délimité
Dedans, le dehors
Inspiré, j’ai exprimé
Un carré de soleil
Dehors, dedans
Inspirée, je me suis surprise à espérer
Ce coin de ciel délimité

Mes pieds glissent
Dessinant
Inspirer pour expirer
Dans quelques centimètres carrés
Définition d’une fenêtre sur
Tentatives de reflets d’un ailleurs
Juste devant soi
Insaisissable, l’effleurer de la main
Espérer ou s’enfermer
Le soleil a dessiné sur le parquet
Un carré de lumière pour me
Du dedans au dehors
Réchauffer les pieds
Du dehors au dedans
Parfois, je

Variations sur le parquet
Déclinent en désinences
Désirs de tes silences
De ces soupirs, parfois je
Désirs dans tes soupirs
Qui s’écrivent dans le silence
Dedans
S’inscrit dans le désir
Au dehors
Lassitude de l’habitude
Du dehors
Un pas en avant
Qui s’est installée jusqu’en dedans
Sur la pointe des pieds
A vide, je tourne
Et parfois je,

Sans fermer
À s’espérer
Avide de ces rires
Un carré de ciel délimité
Sous mes orteils repliés
Variations d’une échappée
La chaleur du parquet
S’évader, de ses pensées, dans quelques centimètres carrés
A vivre de ces rires
Dedans
A gorge déployée
Dehors
Le vent joue avec mes cheveux
Décoiffés, au loin
Des lignes de fuite
Dessinées par le dessus des toits
Au loin, s’associent à l’horizon
A la dérive
Est restée rivée ma pupille
Humide de nostalgie, et parfois
Je passe, retourne
Dans la rue

Le silence s’est couché sur la ville
Alanguie de soleil
Qui s’attache aux parquets
Mosaïques de soleils
Moiteur de la peau qui s’attache
A ce carré de chaleur
Pour arpenter
Dedans dehors
Inscrire la variation du jour
Tentatives d’échappée
En quelques centimètres carrés
Jusqu’à découper dans mon ciel
Un grand carré de sommeil
Dedans
Le silence
S’est couché sur la ville
Et parfois, je.