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Qu’un langage émerge d’entre toutes les espèces, qui ne vient d’aucun sens connus par les uns ou les autres, qu’il soit dans une partie invisible du monde, enfin accessible, extérieure et commune, entre énergie et matière, onde et fréquence, entropique au froid et insensible au climat. Qu’il se recristallise par autonomie nucléaire, entre tous les mots et les verbes, toutes les langues soumises au diapason des organes, de la glotte à la cornée, du vestibule auriculaire aux voix nasales, de l’épiglotte à la prostate pour finir par un secret transmis à l’opérateur sous-marin, au garde forestier et à l’opératrice téléphonique.

On pourrait en parler de façon calligraphique ou s’y insérer et s’y extraire de façon onirique

Mais le protocole sera celui de « l’étant », l’être là indicible, proche du zéro, de la prière, du chant intérieur du soprane, l’état statique tenu par un stent ventriculaire en or, écarté au maximum pour recevoir l’aumône du verbe.

Parce que, quelque soit la forme, quelque soit l’émetteur et le transmetteur, quelque soit le message, le code malin qui l’accompagne, les protocoles de contrôle et de sécurité, les couches de règles et les normes ISO, quelque soit l’entité et son double, le bit from it, le ça transmis au moi, l’hyper-structure qui nous soutient, tout cela reste un S.O.S, une urgence d’embrasser l’autre, de faire un bouche à bouche collé à l’écouteur du vocodeur et transmis par sonde ou dernier satellite, par paquets de data pulsant à la vitesse d’une lumière lampadaire.

Et encore, parle à la lumière, à celle de la bougie, de lux en lux, progression antérograde, du 3 ème œil à l’univers, tune et pulse, autonomie des zones de rencontres, abduction et révélations. Chacun prend son leurre pour une interface de dialogue, malaxant la langue pour en sortir un souvenir qui prendra corps dans une forme spectrale généralisée.

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