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NAÏADES
« La force de l’eau vient de la source. »

Proverbe persan

L’eau, cette énergie fluide et féminine en mouvement perpétuelle. L’eau du corps. L’eau qui noie. L’eau qui purifie. L’eau qu’on boit.

La vie est apparue dans l’eau. C’est avec elle que nous souhaitons danser.

À la croisée entre les sons, les images et les corps en mouvement, Naïades est une performance vivante, une plongée dans les eaux du dedans et du dehors, traversant la matière et la symbolique.

Naïades est né de la rencontre entre quatre artistes : bilyana furnadzhieva, artiste plasticienne, et Viktor Benev, percussionniste / compositeur (Crystal sound project), Victoria Donnet, vidéaste / performeuse, et Emily Holmes, danseuse / performeuse. Pour nous, l’eau est le symbole de nos émotions et potentiels d’énergie cachés, d’une dualité qui peut purifier ou noyer, convoquant le pouvoir brut du féminin, dans un cycle de perpétuelles transformations et mutations en connexion avec la nature.
D’un même désir d’explorer ensemble ce thème de l’eau dans toutes ses dimensions avec nos médiums respectifs (créations en porcelaine, musique expérimentale, performance, danse et réalisation filmique) afin de créer une forme de performance rituelle.

https://vimeo.com/390497757

Dispositif

Comme l’eau qui ne cesse de danser, cette performance est conçue pour être vécue comme une mutation perpétuelle. Si certaines parts ont été définies à travers l’écriture de phrases chorégraphiques, l’enjeu en est principalement la création d’une matière qui nous soit commune, et que nous offrons à voir et à vivre aux spectateurs. Une invitation à partager notre univers, où nous allons puiser de façon libre, privilégiant l’aspect in situ, afin de révéler l’alchimie de l’instant, du lieu et de nos états émotionnels immédiats.

Processus créatif

Pour cette première étape de création, Victoria et Emily ont répondu par la danse aux propositions sonores de Bilyana et Viktor, dont les improvisations, se mêlant à la bande sonore, ont été nourries à leur tour par le geste dansé, jusqu’à aboutir à cette forme transdisciplinaire. La recherche des sonorités méditatives et transcendantes s’est faite à travers des enregistrements de voix, d’instruments de musique en porcelaine et d’éléments composés de façon électronique. La première partie dessine un paysage audible à travers des rythmes et des improvisations. La chorale chantée en deuxième partie représente les profondeurs marines, le bourdon, presque imperceptible, sous l’eau.

Les images fluides en fond de scène ont été filmées par Victoria Donnet au cours d’un processus de recherche, durant plusieurs années passées à voyager partout dans le monde. Cette installation video mêle des images d’eau en rapport avec des
éléments naturels et urbains (lumières, arbres, éléments d’architecture…), afin de capturer l’essence de la danse de l’eau, de la matière à l’abstraction. Nous les avons utilisées pour ajouter une couche de matière à explorer aussi bien dans leur relation aux corps en mouvement, à la musique, qu’à l’espace et à la lumière qu’elles créent sur le plateau. Passant de l’ombre à la lumière, du chaos à l’harmonie, ouvrant les portes d’une narration sensible et subjective pour celui qui regarde.

Nous avons bénéficié du soutien du Centre d’art Contemporain CAC La Traverse (Alfortville), à travers la mise à disposition de ses locaux pour réaliser notre maquette vidéo.

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